[ FIN ]

Et voilà. Générique de fin.

J’ai du mal à croire qu’il y a 2 ans – avant hier – je m’engouffrais apeurée dans le terminal d’un aéroport, la rage de découvrir au ventre… Ce moment est si loin et si proche à la fois. Cette date attendue et redoutée du 14 mars marque aussi la fin de ma vie canadienne. Cela faisait partie des règles du jeu dès le départ mais encore une fois, je me suis enfouie la tête dans le sable et prétendue longtemps que j’avais l’immunité administrative. Émotions contradictoires. Vertiges. A la fois là / ici / ailleurs. Avec étrangement les mêmes questions qui reviennent en  boomerang : tu vas faire quoi  ? Tu as un travail ? etc. Sauf que là on parle de mon propre pays et que, de nouveau, je n’ai pas de réponses à ces questions pratico-pratiques.

En bref, je n’ai pas fait la paperasse pour la résidence permanente. A minuit le 14 mars, je suis devenue un brin illégale sur le territoire car j’ai demandé très tardivement un visa tourisme en ligne. 100$ à payer, des formulaires, des documents de preuves de fonds, des délais & co. Je n’étais pas très préparée à tout ça. J’attends que l’on statue sur mon statut.

Mais je ne vais pas rester cachée derrière un sapin.

Peut-être un tour de chiens de traîneau. Trinquer ici et là au départ prochain et puis surtout une occasion inespérée de découvrir le Chili avec un chilien, mon ancien colocataire de Montréal ! Autant explorer un peu le continent américain avant de retraverser l’Atlantique.

Voilà comment s’achèvent ces 2 années teintées de rencontres, de moments improbables, de joies intenses, de galères, de sons, d’images, d’improvisations linguistiques, de cerveau qui pétille, etc. Oh fan d’érable. Ce n’était pas rien de le dire.

Je suis ravie d’avoir eu ce PVT et, surtout, de l’avoir réalisé.

Merci à toutes celles et ceux qui ont suivi ce blog et sûrement à une prochaine quelque part !